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Église de Notre-Dame-des-Bois, Notre-Dame-des-Bois
fêtée le 15 août 

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Au 19e siècle, des milliers de Canadiens français émigrent vers les États-Unis à cause du manque de travail. Pour contrer cet exode, le gouvernement de la province de Québec ouvrit de nouvelles terres à la colonisation. Le 23 février 1875, on sanctionna rapidement l'Acte de rapatriement, dans l'espérance de ramener ces pauvres gens au Canada. Vers la fin de mai 1875, le canton de Chesham, était officiellement ouvert à un mouvement sérieux de colonisation et des hommes compétents étaient chargés d'y marquer le site d'une église et partant de l'emplacement d'un village. L'un de ces explorateurs se rendait auprès de Monseigneur Racine pour consulter ses vues. Le vénérable évêque de Sherbrooke donna ses avis et instructions, tout en manifestant son intention de mettre le nouvel établissement sous l'invocation de Marie Immaculée. Il insista sur la nécessité de prendre un terrain pourvu d'un bon approvisionnement en eau. 

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Sous l'énergique impulsion de Jérôme-Adolphe Chicoyne, agent de la colonisation, les colons se mirent à affluer d'abord à La Patrie, puis dans le canton de Chesham. 

Après s'est dirigés un peu de tous côtés, les représentants de l'autorité s'arrêtèrent sur le flanc d'une colline en pente douce et garnie de beaux arbres. L'endroit paraissait sous maints rapports, répondre au but que l'on cherchait à atteindre. Restait la question de l'eau. Certaines plantes, qui se montraient ça et là, laissaient croire que la terre n'était pas privée d'humidité. Les explorateurs étaient à délibérer sur cette partie assez importante de leur étude, lorsque leur attention se porta sur ce qui parut être un monceau de débris caché sous une épaisse couche d mousse. Le déblayage permit de reconnaître la présence d'un rocher émergeant du sol, tandis qu'à sa base jaillissait une source au cours abondant et limpide. Cette dernière constatation mit le sceau au choix définitif de la colline, déjà remarquée. Quelques jours plus tard, on commença déjà à défricher et à construire. 

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Première messe : 

En juin 1875, l'abbé Alfred Desnoyers, curé de Saint-Pie-de-Bagot et un des directeurs de la Société de colonisation de Bagot, vint sur les lieux, accompagnant monsieur Chicoyne et son épouse. Ils arrivèrent sur les lieux le 16 juin de la même année. Le lendemain, le ciel était clair comme peut le rendre un soleil de juin. L'abbé Desnoyers voulut dire la messe. On lui suggéra de le faire sur la grosse pierre en face. Un autel fut improvisé, décoré même de fougères avec quelques banderoles tricolores dans les arbres. 

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Ce fut la première messe dite dans le canton, et on décida d'en garder le souvenir en érigeant une statue de la Très Sainte Vierge sur la pierre où elle avait été dite. La statue fut offerte par monsieur Chicoyne qui, neuf ans auparavant, avait fait voeu d'organiser un pèlerinage en l'honneur de la Vierge, si elle lui obtenait une grâce. Sa faveur obtenue, mais son pèlerinage non réalisé, il en profita pour remercier la Reine de la faveur concédée. Elle fut bénie solennellement par Victor Chartier, curé de La Patrie, le 15 juin 1876. 

Cet événement est considéré comme l'acte de fondation du village. De huit qu'ils étaient le 23 février 1875, les habitants passèrent à 636 en octobre 1876. Les habitants du village et des environs prirent l'habitude de vénérer la Vierge Marie en ces lieux et d déposer au pied de la statue des fleurs cueillies dans les bois. Voyant cette dévotion naissante, monseigneur Antoine Racine, évêque fondateur du diocèse de Sherbrooke, émit un décret officiel érigeant en un lieu de pèlerinage le Rocher de la Vierge, le 15 août 1883. Depuis l'installation de la statue sur le rocher, un très grand nombre de faveurs spirituelles et temporelles ont été portées à l'attention des divers curés qui se sont succédés à Notre-Dame-des-Bois, signale un album souvenir de 1958.

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Source Internet : http://histoiresainteducanada.ca/la-grotte-miraculeuse-de-notre-dame-des-bois/

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Mgr Antoine Racine érige la paroisse sous le vocable de Notre-Dame-des-Bois le 4 décembre 1877 et la chapelle est inaugurée. En 1878, c'est l'arrivée du premier curé résidant, l'abbé Georges Talbot. Il n'y sera que quelques mois. L'abbé Ferdinand Corrivault arrive en 1879. Il fait construire la première chapelle sur le mont Saint-Joseph. 

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Le premier presbytère se construit en 1880. 

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En 1902, les paroissiens adressent à l'évêque, Mgr Paul LaRocque, une requête afin d'obtenir la permission de construire une église. L'évêque, le 14 janvier 1906, accorde l'autorisation. Elle se construit selon les plans et les devis des architectes Grégoire et Audet de Sherbrooke. Le 21 juillet 1908, monseigneur procède à sa bénédiction. En 1913, on inaugure et bénit le cimetière.

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Au cours des années 1930, la fabrique fait faire plusieurs travaux de solidification de l'église en vue de contrer un problème d'écoulement des eaux. 

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En 1947, on construit un nouveau presbytère. 

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Les Soeurs Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe arrivent le 22 août 1951. Elles prennent en charge l'enseignement des enfants. Elles restent en poste jusqu'en 1964. 

Le 21 janvier 1955, tôt le matin, le feu détruit complètement l'église. Tout est mis en oeuvre afin que débute rapidement la construction. Dès le mois de juillet, elle est entreprise selon les plans et devis des architectes Audet et Tremblay de Sherbrooke.

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Au printemps 1957, la première messe se célèbre dans la nouvelle église. Le 25 août, on procède à l'inauguration et la bénédiction des lieux, église actuelle. 

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Lors de la formation de l'Unité pastorale Saint-Joseph en 1985, la paroisse Notre-Dame-des-Bois fait partie de six paroisses regroupées et desservies par deux curés.

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Le 31 juillet 1994, le curé résidant quitte définitivement la paroisse. En décembre 1999, le presbytère se vend. 

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Finalement, le 1er novembre 2001, la paroisse se dissout. Son territoire est intégré pour donner naissance à la paroisse Saint-Joseph-des-Monts. 

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Gilles Baril, Une Église entre lacs et montagnes.

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Aujourd'hui, la communauté de Notre-Dame-des-Bois continue de faire partie de la paroisse Saint-Joseph-des-Monts qui est desservie par une Équipe pastorale, composée de prêtres, d'un diacre et d'une agente de pastorale, oeuvrant dans tout le Secteur Mégantic 

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Marie-Josée Boulet, agente de pastorale

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