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Église Saint-Alphonse, Stornoway

Jadis, le territoire est connu comme Le Dépôt, seul endroit à plus de 40 km à la ronde où les gens peuvent trouver un magasin (en anglais depot). Par la suite on le connaît sous l'appellation de Bruceville. En 1856, les habitants en place viennent d'Écosse et d'Angleterre (Liverpool). Ils parlent le gaélique. On estime à 300 le nombre de résidents à cette époque.

En 1883, un moulin à farine, nouvellement construit, accélère le développement de l'endroit, de sorte que les Éconssais caressent le rêve de faire du Dépôt une ville de renom. Leurs espoirs sont anéantis lorsqu'on décide, en 1885, de faire passer au sud de la localité la ligne du Canadien Pacifique. Peu à peu, les Écossais quittent la région. Ils vont dans des villes américaines où l'industrialisation demande beaucoup de main-d'oeuvre.

La municipallité de Winslow-Sud voit le jour en 1858. Mentionné pour la première fois en 1792, le Canton de Winslow évoque une localité de l'Angleterre. En 1973, cette dénomination cède la place à Stornoway, qui identifie déjà le bureau de poste depuis 1856 et rappelle un village d'Écosse, patrie de certains pionniers.

Le curé de la paroisse Saint-Gabriel de Stratford, l'abbé Lucien-Napoléon Leclerc, dit Francoeur, ouvre une mission catholique à Winslow-Sud en 1894.

Au début de l'année 1904, une chapelle se construit. Le 30 aoùt, elle est bénite. En 1906, c'est au tour du cimetière d'être bénit. La chapelle devient la première école catholique du village en 1912.

Mgr Paul LaRocque érige canoniquement la paroisse sous le vocable de Saint-Alphonse le 25 novembre 1908. 

 

Le presbytère se construit en 1908. Le 23 décembre, le premier curé, l'abbé Léon Bouhier, arrive. À ce moment, on compte 225 habitants, soit 38 familles catholiques. Il demeure en poste pendant 13 ans.

En 1912, une église se construit, selon les plans et devis de l'architecte Omer Marchand de Montréal. À Noël, la première messe s'y célèbre. Elle est bénite le 3 juillet 1913.

 

Le sous-sol de l'église se transforme en salle paroissiale en 1915 et, en 1919, un monumment du  Sacré-Coeur est érigé devant l'église.

 

Le curé qui marque le plus fortement la paroisse est sans contredit le sixième, l'abbé Louis-Philippe Larochelle en poste 31 ans, soit jusqu'à sa mort, survenue le 30 juin 1969.

 

L'abbé Larochelle entreprend, en 1945, d'importants travaux de réparation en vue de sauver l'église qui risque de s'effondrer.

Les Soeurs Servantes du Saint-Coeur de Marie arrivent en septembre 1953 pour prendre en charge l'enseignement des enfants. Elles quittent le village en 1969.

 

Le 21 juillet 1978, le presbytère se vend. Toutefois, par la suite, la paroisse a d'autres curés résidants.

 

Gilles Baril, prêtre. Livre : Une église Entre Lacs et Montagnes.

 

En août 1998, la paroisse est jumelée à la paroisse de Saint-Romain. C'est l'abbé Antoine Cambron qui s'en est occupée jusqu'en 2013. Depuis, la paroisse s'est jointe aux paroisses de l'Unité Pastorale Sainte-Marie-du-Lac, sous la responsabilité de l'abbé Steve Lemay, puis ensuite, de l'abbé Gilles Baril, et maintenant de l'abbé Francis Morency.

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